Le premier sacrement du pardon est le baptême. Par le baptême, Dieu nous pardonne nos péchés, mais, au cours de sa vie il arrive au chrétien de s’éloigner de Dieu. Il doit lutter contre le mal et de se tourner vers Dieu. Il a besoin pour cela du pardon de Dieu.
C’est pour cela qu’existe le sacrement de la pénitence et de la réconciliation, également appelé confession. Ce sacrement est donné par les prêtres, qui ont reçu, à la suite des apôtres, le pouvoir de remettre les péchés au nom du Christ, par son autorité. Le pardon de Dieu est toujours offert à l’homme, qui même soutenu par la force de l’Esprit Saint, demeure fragile et pécheur.
La première chose est de se mettre sous le regard aimant de Dieu. L’amour de Dieu est à la fois tendre et exigeant. C’est comme une lumière qui éclaire et qui réchauffe. Cet amour fait voir ce qui est mal dans sa vie en même temps qu’il relève et donne la force de changer.
C’est à Dieu que le pardon est demandé et c’est lui qui pardonne. Le prêtre n’est qu’un intermédiaire : il parle et agit au nom de Dieu, comme dans tous les sacrements. Concrètement, on confesse une à trois choses significatives. Le prêtre donne le pardon de Dieu. Après avoir rencontré le prêtre, le pénitent prend un temps de silence pour remercier Dieu et pour décider un geste concret qui manifeste la volonté de changer quelques chose dans sa vie (réconciliation avec un proche, service à rendre, temps consacré à la prière, fréquence de la messe…).
Dans un livre (« Et moi je suis avec vous »), le cardinal Martini donne 3 conseils pour bien vivre la réconciliation.
– Remercier Dieu pour tout ce qui est bon dans ma vie,
– lui confier ce qui me met mal à l’aise,
– lui adresser une prière de joie et de paix
https://parcoursdados.fr/3-conseils-cardinal-martini-se-confesser/
Il s’agit d’abord de se mettre en vérité face à Dieu et de lui demander de nous montrer ce qui fait obstacle à l’amour en nous puis de rencontrer un prêtre.
Le schéma « pratique » de confession est le suivant :