Il n’y a pas, dans l’année, une manifestation régulière de présence de notre communauté à travers les rues du Plessis-Bouchard. C’est pourquoi il est important d’être nombreux à effectuer le chemin de croix du Vendredi saint depuis l’église Saint-Nicolas jusqu’à l’église Saint-François-de-Sales. On cherche parfois des manières au quotidien d’affirmer notre foi vis-à-vis de notre voisinage, de nos compatriotes, sans vouloir les provoquer pour autant. Depuis quelques années, le chemin de croix exprime aussi le désir de partager, au-delà des murs des églises, la profondeur spirituelle du Vendredi saint.
Contrairement à l’Alsace et la Moselle, ce jour n’est pas férié dans le reste du territoire, donc au Plessis. Et pour les non croyants, il annonce simplement la proximité du grand week-end pascal. Grâce à la procession toute simple des pénitents que nous sommes, certains prennent conscience de l’importance de ce vendredi-là pour les chrétiens. Il y a du respect de la part des passants, parfois des questions des enfants à leurs parents et même certaines personnes qui rejoignent le chemin de croix. Les stations qui le ponctuent sont autant d’occasions de prier et de chanter en public, encore une fois brièvement et dans le respect de chacun.
Mais dans ces temps de pessimisme ambiant et de crainte pour l’avenir, c’est un beau service rendu à notre prochain de proclamer : « Victoire, tu règneras, ô Croix tu nous sauveras ».
Un marcheur du chemin de croix