Devant le déferlement de la violence et de la haine, que pouvons-nous faire ?
Faut-il nous résoudre à ne rien pouvoir faire ? Faut-il rester bouleversés devant nos écrans, assommés par des violences toujours plus grandes ?
Nous sommes des croyants en Jésus-Christ mort et ressuscité ! C’est de ce mystère qui marque nos vies et celles du monde, que nous pouvons agir et réagir. Voici quelques pistes pour nourrir ce que l’Esprit de Dieu a mis en nous comme désir :
- Nous faire proche de Dieu en nous mettant près du Christ en croix, avec Notre Dame et l’apôtre St Jean. Être proche du Christ souffrant par la prière et les sacrements, c’est approcher les blessures du Christ ; ne sont-elles pas les blessures de notre humanité ?
C’est accueillir la grâce de porter avec lui le péché des hommes pour que le Mal n’ait pas le dernier mot !
- Reconnaître en nous les attitudes et les pensées qui sont sources d’injustice, de division, de mépris… en demander humblement pardon à Dieu et poser des actes de réconciliation et de respect… Si la puissance du Mal recule dans nos vies, elle recule aussi dans le monde ! Célébrer le sacrement du pardon est un levier puissant dans cette situation.
- Nous ouvrir à la confiance en la miséricorde de Dieu ; elle est toujours plus grande et plus forte que le Mal. C’est ce que fait le Christ du plus profond de l’épreuve de sa passion et de sa mort. Il a été exaucé, avec Lui nous serons à nouveau exaucés. « Notre Dame de Fatima accueille nos peurs devant la montée de la violence et du non-respect de chaque personne humaine de sa conception à sa fin de vie. Que se révèle encore une fois dans l’histoire du monde la puissance infinie de l’Amour Miséricordieux ! Qu’il arrête le Mal ! Qu’il transforme les consciences ! Que dans Ton Coeur immaculé se manifeste pour tous la Lumière de l’Espérance ! …»
St Jean-Paul II
Guillaume Villatte, prêtre