Depuis de longues années se prépare cette nouvelle traduction du missel qui nous sert à célébrer les messes.
L’objectif premier est de mieux correspondre au missel « typique » voulu par le concile Vatican II. Cela permet de prier dans le monde entier avec les mêmes expressions. C’est important pour manifester l’unité dans la foi. Un autre objectif est de mieux s’adapter à la langue française. Deux autres aspects marquent cette nouvelle traduction : (1) L’introduction « frères et sœurs » à la place de « frères » et (2) l’ajout du mot mystère pour qualifier par exemple l’eucharistie ; ceci afin de nous aider à percevoir que c’est un don qui vient de Dieu dans lequel nous sommes
introduits par la grâce de Dieu. Dans la liturgie de l’eucharistie voici, entre autres, trois changements :
1. La présentation des dons du pain et du vin :
« Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le pain (le vin) que nous te présentons, fruit de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie. »
R/ « Béni soit Dieu, maintenant et toujours ».
2. L’invitation à la prière pour offrir le sacrifice du Christ :
« Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant ». R/ « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice // à la louange et à la gloire de son nom, // pour notre bien et celui de toute l’Église. » L’ancienne formule peut toujours être utilisée. « Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église » R/ « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».
3. L’anamnèse :
« Il est grand le mystère de la foi ! » « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire » au lieu de « Nous proclamons ta mort … nous célébrons ta résurrection … »
4. L’invitation à venir communier au Corps du Christ :
« Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau. »
R/ Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement
une parole et je serai guéri. »
Que cela ne nous trouble pas mais nous permette d’approfondir notre foi et notre participation au mystère que nous célébrons. Durant la semaine nous pourrions reprendre ces prières, les méditer et accueillir ce que le Seigneur nous donnera à vivre lors des prochaines célébrations. C’est bien là une façon pour nous de nous rendre disponibles et de vivre la grâce du temps de l’Avent qui nous prépare à l’accueil renouvelé du Seigneur Jésus qui vient nous sauver.
Bonne semaine à chacun et chacune de vous (Voir le site paroissial ou Facebook).
Guillaume Villatte, prêtre