Nous étions plus de 120 participants à vivre cette première, les 30 et 31 janvier à Massabielle, avec Mgr Lalanne qui a ouvert les débats, l’économe diocésain (Jean Yves Marchon) et ses équipes, le vicaire général (père Thierry Butor) et de nombreux curés (dont le nôtre) accompagnés par des membres de leurs Conseils Economiques (dont 2 pour le Plessis). Entre présentations plénières et ateliers constructifs, ces assises ont répondu à un besoin de clairvoyance et de collégialité.
En soulignant le dynamisme missionnaire et l’esprit de solidarité qui rayonnent dans notre diocèse, notre évêque a insisté sur la dimension pastorale des services économiques et l’importance des besoins matériels. De manière très sincère et concrète, M. Marchon a présenté la situation inquiétante des comptes du diocèse : -200 K€ de déficit d’exploitation. Côté ressources, l’insuffisance de la recette du Denier de l’Église est très grave (-1,5 M€ par rapport au besoin pour le financement du traitement des prêtres et des laïcs salariés) et celle des legs est sensible aussi, d’autant que, parfois, des héritiers les remettent en cause en justice et gagnent au détriment du diocèse. Côté dépenses, elles s’amplifient avec 3 toitures à remplacer (dont celles de Notre-Dame des Noues à Franconville et Notre-Dame à Eaubonne), des normes Handicap à appliquer et un lourd emprunt pour financer la nouvelle église de Montigny.
Au bilan, avec une trésorerie de 8 M€ et des besoins de financement estimés à 14,5 M€ sur 2 ans, le diocèse va devoir recourir à de fortes cessions d’actifs (salles et presbytères inusités) et à une solidarité plus large, interparoissiale mais aussi interdiocésaine et pas seulement avec les diocèses d’Ile-de-France …. On comprend pourquoi l’appel au Denier de l’Église est de plus en plus un cri d’alerte.
Michel Rocher